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Dépistage de stupéfiants dans les contrôles routiers
- 24 Mar 21
Les forces de l'ordre intensifient leurs actions en faveur du dépistage de produits stupéfiants dans les contrôles routiers.
Détecté positif à la consommation de stupéfiants, un individu est passible de sanctions. Ce dépistage est automatique dans le cas où le conducteur aurait été impliqué dans un accident de la circulation ayant causé mort d'homme. Il est aussi automatique quand le chauffeur est impliqué dans un accident avec dommage corporel.
Aussi, le test de dépistage peut être fait quand le conducteur est à l'origine d'une infraction au code de la route ou juste parce que le contrôleur le soupçonne d'avoir pris des stupéfiants. Le dépistage peut se faire de plusieurs manières, dont le prélèvement de salive. Cet acte établit l'existence ou non de drogues dans l'organisme. Il existe aussi la prise de sang qui nécessite l'intervention d'un médecin agréé et ce, en présence d'un agent ou d'un officier de police judiciaire. Ces tests ne peuvent se faire que si l'agent de contrôle routier soupçonne fortement la consommation de stupéfiants. Pour ce faire, il faut justifier le test par des raisons plausibles établies par la loi.
Les signes caractéristiques de la prise de stupéfiants sont notamment les yeux rouges avec des pupilles dilatées, la sudation, la démarche hésitante, les troubles de l'équilibre, les troubles du langage ainsi que l'état disproportionné d'euphorie, d'excitation, d'anxiété ou d'apathie.
Si le dépistage anti-drogue donne un résultat positif, la personne est passible d'une peine de deux ans d'emprisonnement avec 4 500 euros d'amende à payer et six points retenus sur le permis de conduire. Selon le degré de gravité de la situation, il se peut que des peines complémentaires soient infligées, notamment la suspension ou l'annulation du permis. Il est aussi possible de devoir effectuer une session de sensibilisation concernant la sécurité routière ainsi que les dangers que peuvent entraîner la consommation de stupéfiants.
Pour une consommation d'alcool qui accompagne celle de drogues au volant, une peine maximale est infligée au conducteur. Si son taux d'alcoolémie dépasse 0,5 g d'alcool pour un litre de sang, il écope de trois ans d'emprisonnement et doit payer une amende de 9 000 euros. Par ailleurs, il arrive que les conducteurs ne veulent pas se soumettre à la demande de contrôle. Dans ce cas, ils peuvent encourir une sanction de trois mois d'emprisonnement en plus d'une amende de 3 750 euros et un retrait de six points sur le permis de conduire. Le dépistage en bord de route va s'intensifier dans les mois à venir et tout au long de l'année. Il convient principalement de ne pas consommer de stupéfiants pour veiller à sa sécurité mais également à celle des passagers du véhicule ainsi que des autres usagers de la route.