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Sécurisation des ascenceurs

  • 24 Mar 21
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Étant l'un des indices liés au développement d'une ville et de l'urbanisme, l'ascenseur constitue actuellement l'une des préoccupations majeures du gouvernement. Ce dispositif qui facilite le déplacement vertical n'a cessé au cours de ces dernières années de générer des accidents dont certains ont été mortels. D'après les chiffres communiqués par les syndicats des ascensoristes, un bon nombre d'ascenseurs qui sont encore fonctionnels ont été fabriqués il y a plusieurs années, dont certains sont notamment âgés de 40 ans. A en juger les nouvelles règles régissant l'utilisation et la mise en fonction des ascenseurs, ceux-ci ont besoin d'être entretenus régulièrement. Ils doivent ainsi faire l'objet d'une mise aux normes. Sur ce point, l'État a sorti une décision qui oblige les propriétaires ainsi que les copropriétaires d'immeubles résidentiels à s'engager dans la modernisation du dispositif. Au vu de ce qui a été réalisé jusqu'ici, l'objectif s'avère loin d'être atteint. Les ascensoristes ont fait savoir que depuis l'année 2008, la date où l'État a rendu public les règles concernant la mise aux normes, ils ont enregistré une chute de plus de 28% concernant les commandes d'ascenceur émanant des propriétaires. En d'autres termes ces derniers ne se précipitent pas à prendre la responsabilité qui leur incombe vis-à-vis de la vétusté des ascenseurs. Pour la plupart, ces propriétaires se plaignent à cause des prix très excessifs demandés par les ascensoristes dans l'exécution des travaux. En effet, la mise aux normes d'un ascenceur ne s'effectuerait que moyennant la bagatelle de 21 000 euros par machine. Et selon toujours certains propriétaires, les ascensoristes ne manquent pas de profiter de la situation pour amener leur client à payer les services qui ne sont pas obligatoires. D'autre part, compter sur un éventuel report de la date fixée par l'État pour la mise aux normes des ascenseurs, comme cela était le cas en 2008 est tout à fait impensable. Les responsables ont déjà fait savoir le maintien de cette date. De leur côté, les ascensoristes font de leur possible pour rappeler ceux qui hésitent encore à s'engager dans la mise aux normes. Il convient de savoir qu'en cas d'accident d'un ascenseur, le copropriétaire de l'immeuble encourt une amende qui peut monter jusqu'à 450 euros. De plus, la responsabilité civile et pénale pourrait être engagée. A rappeler que le plan de modernisation décidé par l'État prévoit 17 mesures de sécurité obligatoires. Cette décision a été prise en 2003 et devrait se faire jusqu'en 2018, bien que la mise en application comme on le constate a pris un retard. Parmi ces nombreuses échéances, l'État a de nouveau décidé que la première phase obligatoire doit être entreprise entre 2008 et la fin de l'année 2010.

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